

L’effet principal est celui de la carte au portefeuille (une carte signée se retrouve à l’intérieur d’un compartiment condamné par une fermeture-éclair), sauf que dans cette version l’opérateur n’aura ni à exécuter l’enlevage ni l’empalmage de la carte signée. Ici, cette dernière est introduite dans le portefeuille selon le principe du cheval de Troyes.
Avant tout, le magicien pose son portefeuille bien en évidence sur la table. Puis, il remet un jeu de cartes à un spectateur, qui le mélange, et qui y choisit une carte au hasard. Il signe cette carte sur sa face afin de pouvoir formellement l'identifier plus tard. La carte est remise dans le jeu, qui est à nouveau mélangé (Fig. 1).
Avant de poursuivre, le magicien demande au spectateur s'il n'a pas choisi le huit de carreau (par exemple), qui a pour habitude de mettre des bâtons dans ses roues. Sur sa réponse négative, le magicien retire le huit de carreau du jeu et le met dans son portefeuille (Fig. 2).
Pour montrer que le huit de carreau n'a pas usurpé sa mauvaise réputation, il demande aussitôt au spectateur de retourner la carte supérieure du jeu : c'est le huit de carreau ! Quant au portefeuille, lui, il est de nouveau vide ! (Fig. 3)
Le magicien demande alors au spectateur de bien vouloir vérifier que sa carte se trouve toujours dans le jeu : on ne sait jamais ! Le spectateur passe donc les cartes en revue une à une et constate que sa carte a disparu ! Le magicien attire son attention sur un compartiment du portefeuille fermé par une fermeture éclair. Après avoir montré ses mains vides, le magicien ouvre celle-ci, et en sort une carte à moitié. Puis il invite le spectateur à la retirer en entier. Le spectateur s'exécute et fini de retirer la carte face en bas. Maintenant, et maintenant seulement, le magicien lui demande de révéler le nom de la carte qu'il avait choisie et signée. Dès que le spectateur l'a fait, il l'invite à retourner, face en haut, la carte qu'il vient de retirer du compartiment fermé du portefeuille. Incroyable : c'est bien sa carte, car elle porte sa signature ! (Fig. 4)