LA ROUE DE LA FORTUNE

 Gagnerez-vous les 55 millions d'Euros mis en jeu ?

Un divertissement cartomagique inventé par Richard Vollmer.

Il s'agit apparemment d'un jeu dans lequel un spectateur peut gagner jusqu'à 55 millions d'euros s'il trouve une carte donnée parmi une douzaine disposées faces en bas et en cercle (roue).

Vous montrez une séquence de 10 cartes. Il s'agit des 10 cartes d'une même famille (par exemple le 1, le 2, le 3 de trèfle et ainsi de suite jusqu'au 10). Vous montrez également la carte gagnante, par exemple la dame de cœur. Toutes ces cartes sont mélangées à plusieurs reprises - faces en bas - puis disposées en cercle.

Un spectateur est invité à toucher une carte. Si c'est la bonne, il est riche. Si ce n'est pas la bonne, la carte est retournée, face en haut, et l'on compte jusqu'à la carte qui occupe le rang indiqué par la carte retournée. Par exemple si la personne touche un deux, on compte 2 cartes et on la retourne (Fig. 1) et ainsi de suite jusqu'à épuisement de toutes les cartes qui forment le cercle. Le spectateur devra aussi vous rendre chaque fois le nombre de millions d'euros correspondant à la valeur des cartes retournées !

Rassurez-vous ! Le pauvre spectateur ne gagnera jamais le moindre centime. Il verra sa fortune fondre comme neige au soleil au fur et à mesure qu'il retournera les mauvaises cartes ! A la fin, sur le compte de l'avant-dernière carte, il sera sans le sou ! 

Une seule carte reste alors en lice ? Vous la retournez. Incroyable : c'est la bonne !

                                    Richard Vollmer en train de présenter la Roue de la Fortune

C'est une merveilleuse routine automatique. Le suspense qu'elle suscite est à couper au couteau ! En effet la tension monte au fur et à mesure que l'on retourne les cartes et que le spectateur voit sa fortune diminuer à vue d'œil.

Lorsque son capital sera au niveau zéro, il restera une dernière carte, face en bas. Vous la retournez : c'est évidemment celle qui l'aurait fait gagner !

Dernière précision : les choix du spectateur sont libres et la douzaine de cartes avait été soigneusement mélangées à plusieurs reprises. Comment diantre, dans de telles conditions...